lundi 25 mai 2015

mystères de la fôret d'Irati, et ... combien de temps la forêt devient vert?

Même si l'on à vu  beaucoup de choses et marche plus des kilomètres, depuis longtemps , nous laissons toujours des choses à voir.
Récemment, un de mes voisins de le village d´Orbaizeta (vallée d´Aezkoa) que il n´est pas déjà jeune, m´a  dit  qu´ il y a quelques années il a trouvé une construction similaire a unes "igloos de pierre"" dans une zone de pâturage que Il a eu connú  toute sa vie, mais jamais, jusqu'à ce jour Il les a vu.
  Dans la montagne d´ Aralar il existe les "Arkuek» qui revient à peu près la même chose, et ce que personne ne sait aussi rien
Un bon lien sur ce sujet (en espagnol):

 http://www.basozaina.com/2014/03/los-arkuek-de-el-aralar-primera-parte.html


Arkue intacte
 Finalement, je suis allé avec lui aujourd'hui (je préfère ne pas mentionner son nom si Il ne me dire le contraire) et m'a enseigné l'endroit. Vraiment, il est loin des routes fréquentées, et est bien camouflé. Il y a  une ouverture sur le fond de la roche, qui servent probablement pour faire le feu, et comme une partie de la roche sur le ouverture est saillante, il evite que la pluie ou la neige peuvent entrer.
Son orientation au sud, à l'abri des vents dominants, est parfait. Sur la droite, il ya un autre, mais malheureusement, il s´a glissé il ya quelques années et il est détruit. Il ne se souvient pas de aucun mention de ces structures, et certainement il n´a pas rien similaire à proximité.



Entrée fermée


Le fait es que, pour une personne qui connaît «presque» parfait l´environnement, avec une vaste expérience dans ces lieux, ont passé inaperçu, et qu´ils sont pratiquement scellé,  cela fait d'eux des éléments très valables pour une future enquête sur ses origines et utilisation.
Pardonnez-moi, pour cette raison, qui ne donne pas plus de pistes  à propos de son emplacement, jusqu'à ce qu'ils aient été étudiés, dont je vais essayer  de donner un avis à  la  Société de Science Aranzadi, dont je suis membre.


Une autre chose curieuse c´est l'image suivante:
Trap de chasse

À première vue, il semble qu´il n´a pas plus que hêtres, et une élévation de roches sur la droite. Comme vous ne pouvez pas le voire sur la photo, je vais vous commenter que dans les rochers sur la droite, il ya un petit passage à un gouffre fermé.
Si vous regardez plus profond, on peu voir  une rangée horizontale de roches dans  la moitié de l'image, et à gauche, une autre en train de monter à un angle de 90 °.

 Autrefois ils étaient des murs en pierre, dont l'objet, comme ailleurs en Europe, devaient contenir des animaux sauvages dans la chasse préhistorique incité d'en haut, et ils se dirigeaient vers le gouffre sur la droite, où, avec des flèches,lances et  pierres jetées par le haut, ils ont été tués. 

Toute cette région a de nombreux vestiges préhistoriques dans la forme de dolmens, des fonds préhistorique  de huttes, cromlechs, et même des menhirs. Les  zones mégalithiques d´ Ilarrita sur le mont Okabe (Irati Basse Navarre) et Azpegi dans la vallée d´ Aezkoa, aussi fôret d´ Irati, sont respectivement la première et la deuxième plus longue dans les Pyrénées.
Finalement, je veux vous montrer deux photos prises avec une différence de 7 jours entre le 30 Avril et le 7 mai, depuis le col d´ Ibañeta (Chemin de Saint Jaques).
Vous voyez,si bien  il n´est pas Iraty,c´est le prolongement naturel d'une forêt qui ne connaît pas les noms de lieux, l' étendue réelle de la forêt est beaucoup plus élevé que les 17 100 hectares d´ Iraty. On peu voir  Orreaga Roncevaux   bas à droite en premier lieu, et au loin, Auritz / Burguete. Les montagnes au  gauche sont le sud de la vallée d´ Aezkoa 
ça se passe de commentaires...










mardi 17 mars 2015

Mars ; chats sauvages, migration, et flore

Après qu'il ait neigé abondamment durant le mois de février et après des chutes de neige qualifiées d'historiques, la pluie est venue. La neige a commencée a fondre provoquant des crues qui ont affectées les localités situées plus bas, comme nous le savons tous. Dans cette courbe, le fleuve Irati est sorti et la route a été coupée pendant la nuit.




Fleuve Irati entre Orbara et Aribe (vallée d'Aezkoa)
A la fonte des neiges, l'herbe est apparue et les herbivores se sont empressés de manger l'herbe qui jusqu'à présent était cachée.
Quant la neige a commencée a fondre.

Biches qui paissent. Photo prise depuis la fenêtre de ma maison. 

Mais, les mulots sylvestre (Apodemus sylvaticus) et les taupes (Talpa europaea) ont aussi profités de ces jours de trêve pour sortir de leurs terriers. Les chats sauvages (Felis silvestris) montent la garde à l'entrée des taupinières ou des terriers de mulots, attendant le moindre mouvement pour attaquer.
Parfois, dans un même pré, on peut voir un renard, quatre biches et un chat sauvage.
D'autre fois, jusqu'à trois chats sauvages dans le même champ et un quart de plus de l'autre côté de l'Irati.


Chat sauvage (Felis silvestris)
Ils sont souvent près des villages. Alors, comment pouvons nous reconnaître un chat sauvage d'un chat qui ne l'est pas, à première vue et de loin ?
 

  • La Couleur : tous sont de cette couleur terre pour se fondre dans l'environnement. Parfois, ils sont hybrides avec des chats domestiques, et il peut être réellement compliqué, pour ne pas dire impossible, de savoir s'ils sont hybrides ou non, à distance. Si malheureusement, nous en trouvons un mort, oui, il y a des modèles avec des rayures sombres sur le dos.
  • La Queue : beaucoup plus épaisse qu'un chat domestique, elle dispose de plusieurs anneaux sombres larges et se termine en une marque noire.
  • La taille : ils sont plus corpulents.
  • Le comportement : il y a toujours des exceptions, mais si c'est un chat domestique, il nous laissera plus nous approcher. Si le chat sauvage se voit observé, et est relativement loin, il tend a fuir. Et, si nous sommes trop près, comme à 25 mètres,  il se tapit souvent contre le sol en nous observant à chaque instant, et si nous ne l'avons pas vu se mouvoir avant, nous pouvons penser que c'est un tas de terre d'une taupinière, ou une bouse de vache.
Celui-là a finit par me voir.

Sur la neige, ils sont plus visibles.

Tapit, il me suit du regard.


Le mois de mars, nous a aussi amené une migration spectaculaire. D'abord, les grues sont passées par une très belle journée, mais le mauvais temps est revenu. Les cigognes blanches ainsi que quelques noires sont venues. 
Cigognes en Ekai, près de Agoitz/Aoiz.

Cigognes blanches (Ciconia ciconia) d'un chemin vers le reste de l'Europe.
Un peu plus tard, le 5 mars, sont aussi apparues à Orbaizeta, des dizaines de cigognes. Les personnes les plus anciennes du lieu ont dit, qu'elles n'ont vu qu'une seule fois quelque chose de pareil dans ce village.






Il est arrivé qu'il y ait quelques jours du mauvais temps, après une amélioration, et les oiseaux qui étaient déjà en chemin se sont trouvés avec les Pyrénées couverts de nuages, et ont décidé d'attendre.
Dans le chemin de St Jacques, dans le croisement du chemin d'Auritz / Burguete avec la route de Garralda, des milliers et des milliers de grues ont pu être vues tournant au dessus des prairies comme prenant la décision de ce qu'elles allaient faire. 

Ortzanzurieta en face, et Auritz au fond à gauche.







Courlis de terre ( Burhinus oedicnemus)

Cigogne noire( Ciconia nigra)
Des jours plus tard sont apparus les vanneaux, les aigrettes garcettes et quelques bandes de petits oiseaux que je n'ai pas pu identifier.
Aigrette garcette (Egretta garcetta) avec des vanneaux au fond.

Vanneau huppé (Vanellus vanellus)


Les fleurs que vous voyez ci-dessous, sont généralement les premières de l'année et fleurissent à la mi-janvier mais cette année elles ont été retardées jusqu'à la première semaine de mars.
Comme je vous l'ai déjà commenté dans d'autres occasions, la Galanthus Nivalis est une plante rare, survivante de la flore que nous avions ici dans l'époque glaciaire. Après le retrait des glaces, la majeure partie des plantes et animaux propres à ce climat disparurent, mais certains sont restés et sont toujours à la frontière de l'extinction.


Perce-neige (Galanthus nivalis)




Pour finir, une photo de la pleine lune de mars. Le ciel d'hiver est spectaculaire pour voir quelques constellations de cette époque comme Leo ou Orion, l'atmosphère est limpide. Il faut aussi être bien couvert.

Pleine lune sur Nagore (5 de marzo 2015)






lundi 9 février 2015

Un jour de Janvier dans les montagnes de Navarre

Nummulites




Cette fois je ne vous dirais pas où j'ai été, je vais déjà vous montrer deux espèces en voie de disparition mais je crois que vous serais nombreux à reconnaitre l'endroit avec les pistes que je vous donnerais. Et si quelqu'un a envie qu'on le lui enseigne, je serais heureux de le faire.

Nous commençons avec la composition des roches de la place; comme vous le verrezils sont pleins de fossiles datant de quelques 55millions d'années et sont d'origine marineIls sont appelés Nummulites. Si on les voit plats, ils sont comme des pièces avec des cercles concentriques. Les nummulites font partie de la classe des foraminifères, animaux marins pour la plupart, à une seule cellule (protozoaires). Elles ont un aspect discoïdal plus ou moins biconvexe, de la dimension d'une petite lentille à une grande pièce de monnaie - d'où leur nom, du latin nummulus : petite pièce de monnaie., Litos,:pierre. La structure interne du "squelette" est caractérisée par des loges disposées en spirale autour d'une loge centrale où vivait l'animal. Ils etaient une espèce de macro plancton qui nageait dans les eaux de la mer préhistorique et qui a disparue quand la péninsule ibérique s'est doucement encastrée contre le continent européen. D'entre les cercles concentriques des nummulites, sortaient des poils avec lesquels ils s'alimentaient.
La majorité des roches calcaires du bassin de Pampelune/Iruña vers le sud sont constituées de trillions de squelettes de ces êtres (Montagne de Alaitz, montagne de Sarbil, balcón de pilatos, sommet de Urederra,..)
Je vous met ce lien très intéressant concernant ces êtres (en espagnol):

http://www.geoparquepirineos.com/contenidos.php?niv=&cla=_2OA1CD0KM&cla2=_2OB01HU8N&cla3=_3MD0KXM4T&tip=3&idi=1


La deuxième piste correspond à la rivière qui passe par là. Ses eaux ont été taillées dans la roche en une série de cavités appelées marmites. Cela s'explique par le fait qu'une pierre reste  piégée par le courant dans une imperfection de la rochecomme un petit troule mouvement de l'eau entraîne un  polissage de la  pierre et élargit le trou jusqu'à  atteindre plusieurs mètres de diamètreCes trous sont appelés marmites du diable ou marmites de géants.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marmite_du_diable


Marmita de géant (cet géant été petit )
Dans cette petite marmite, près de la rivière qui descend, dont le débit est augmenté par les chutes de neige d'hier, une pauvre truite a trouvé la mort. Je ne sais pas si le déluge a poussé la marmite et qu'ensuite elle n'a pas pu sortir ou si elle est morte de vieillesse après une vie bien remplie mais la vérité est qu'elle doit être là depuis longtemps déjà car les branchies étaient encore rouges mais la peau avait commencé à se décolorer.
Je mets la main à côté d'elle pour que vous puissiez avoir une idée de sa taille.







A quelques mètres, nous voyons un petit joint entre deux roches calcaires de calcite cristallisée. Au moment où ces roches se sont formées, des eaux très chaudes et une grande pression chargée de calcium ont circulées par une fissure, et le calcite à commencé à s'accumuler sur les parois de cette fissure, la remplissant et l'obturant comme le cholestérol dans nos artères.Ce procédé est le même que quand nous nous trouvons devant un dépôt de cuivre, d'argent, d'or ou de beaucoup d'autres minéraux. Mais, dans ce cas, ce serait un autre type de roche que nous aurions a regarder,  qui serait non dans des roches sédimentaires mais dans des roches métamorphiques et presque toujours unies au quartz.


Cristaux de calcite



Les dernières pistes !
C'est le territoire de recherche de nourriture des Gypaètes barbus,  les colonies de Vautours fauves y abondent, et maintenant en hiver, un rare bijou ornithologique, les Tychodromes !





Gypaète barbu  (Gypaetus barbatus)
Vautours fauves Gyps fulvus)

Tychodrome (Tychodroma muralis)

Ce sympathique Tychodrome, mettait les rayons de soleil à profit pour manger le peu d'insectes qui, animés par la chaleur, apparaissaient timidement par la roche ou se réfugiaient dans les nombreuses crevasses. 
Donc, bien qu'il semble que peu de choses puissent être vues en hiver, il y a réellement quelque chose à voir dans toutes les saisons de l'année.