mardi 17 mars 2015

Mars ; chats sauvages, migration, et flore

Après qu'il ait neigé abondamment durant le mois de février et après des chutes de neige qualifiées d'historiques, la pluie est venue. La neige a commencée a fondre provoquant des crues qui ont affectées les localités situées plus bas, comme nous le savons tous. Dans cette courbe, le fleuve Irati est sorti et la route a été coupée pendant la nuit.




Fleuve Irati entre Orbara et Aribe (vallée d'Aezkoa)
A la fonte des neiges, l'herbe est apparue et les herbivores se sont empressés de manger l'herbe qui jusqu'à présent était cachée.
Quant la neige a commencée a fondre.

Biches qui paissent. Photo prise depuis la fenêtre de ma maison. 

Mais, les mulots sylvestre (Apodemus sylvaticus) et les taupes (Talpa europaea) ont aussi profités de ces jours de trêve pour sortir de leurs terriers. Les chats sauvages (Felis silvestris) montent la garde à l'entrée des taupinières ou des terriers de mulots, attendant le moindre mouvement pour attaquer.
Parfois, dans un même pré, on peut voir un renard, quatre biches et un chat sauvage.
D'autre fois, jusqu'à trois chats sauvages dans le même champ et un quart de plus de l'autre côté de l'Irati.


Chat sauvage (Felis silvestris)
Ils sont souvent près des villages. Alors, comment pouvons nous reconnaître un chat sauvage d'un chat qui ne l'est pas, à première vue et de loin ?
 

  • La Couleur : tous sont de cette couleur terre pour se fondre dans l'environnement. Parfois, ils sont hybrides avec des chats domestiques, et il peut être réellement compliqué, pour ne pas dire impossible, de savoir s'ils sont hybrides ou non, à distance. Si malheureusement, nous en trouvons un mort, oui, il y a des modèles avec des rayures sombres sur le dos.
  • La Queue : beaucoup plus épaisse qu'un chat domestique, elle dispose de plusieurs anneaux sombres larges et se termine en une marque noire.
  • La taille : ils sont plus corpulents.
  • Le comportement : il y a toujours des exceptions, mais si c'est un chat domestique, il nous laissera plus nous approcher. Si le chat sauvage se voit observé, et est relativement loin, il tend a fuir. Et, si nous sommes trop près, comme à 25 mètres,  il se tapit souvent contre le sol en nous observant à chaque instant, et si nous ne l'avons pas vu se mouvoir avant, nous pouvons penser que c'est un tas de terre d'une taupinière, ou une bouse de vache.
Celui-là a finit par me voir.

Sur la neige, ils sont plus visibles.

Tapit, il me suit du regard.


Le mois de mars, nous a aussi amené une migration spectaculaire. D'abord, les grues sont passées par une très belle journée, mais le mauvais temps est revenu. Les cigognes blanches ainsi que quelques noires sont venues. 
Cigognes en Ekai, près de Agoitz/Aoiz.

Cigognes blanches (Ciconia ciconia) d'un chemin vers le reste de l'Europe.
Un peu plus tard, le 5 mars, sont aussi apparues à Orbaizeta, des dizaines de cigognes. Les personnes les plus anciennes du lieu ont dit, qu'elles n'ont vu qu'une seule fois quelque chose de pareil dans ce village.






Il est arrivé qu'il y ait quelques jours du mauvais temps, après une amélioration, et les oiseaux qui étaient déjà en chemin se sont trouvés avec les Pyrénées couverts de nuages, et ont décidé d'attendre.
Dans le chemin de St Jacques, dans le croisement du chemin d'Auritz / Burguete avec la route de Garralda, des milliers et des milliers de grues ont pu être vues tournant au dessus des prairies comme prenant la décision de ce qu'elles allaient faire. 

Ortzanzurieta en face, et Auritz au fond à gauche.







Courlis de terre ( Burhinus oedicnemus)

Cigogne noire( Ciconia nigra)
Des jours plus tard sont apparus les vanneaux, les aigrettes garcettes et quelques bandes de petits oiseaux que je n'ai pas pu identifier.
Aigrette garcette (Egretta garcetta) avec des vanneaux au fond.

Vanneau huppé (Vanellus vanellus)


Les fleurs que vous voyez ci-dessous, sont généralement les premières de l'année et fleurissent à la mi-janvier mais cette année elles ont été retardées jusqu'à la première semaine de mars.
Comme je vous l'ai déjà commenté dans d'autres occasions, la Galanthus Nivalis est une plante rare, survivante de la flore que nous avions ici dans l'époque glaciaire. Après le retrait des glaces, la majeure partie des plantes et animaux propres à ce climat disparurent, mais certains sont restés et sont toujours à la frontière de l'extinction.


Perce-neige (Galanthus nivalis)




Pour finir, une photo de la pleine lune de mars. Le ciel d'hiver est spectaculaire pour voir quelques constellations de cette époque comme Leo ou Orion, l'atmosphère est limpide. Il faut aussi être bien couvert.

Pleine lune sur Nagore (5 de marzo 2015)






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire